La prothèse de hanche est un dispositif médical destiné à remplacer l’articulation de la hanche lorsqu’elle est endommagée ou usée. Elle est généralement recommandée en cas de coxarthrose sévère, de fractures complexes ou de maladies articulaires chroniques entraînant des douleurs et une perte de mobilité.
L’implant est composé de plusieurs éléments : une cupule fixée dans le bassin, une tige insérée dans le fémur et une tête articulaire qui remplace la tête du fémur. Les matériaux utilisés sont conçus pour être biocompatibles et résistants à l’usure, comme le métal, la céramique ou le polyéthylène.
Quand envisager la pose d’une prothèse de hanche ?
La pose d’une prothèse est envisagée lorsque les traitements médicaux classiques ne suffisent plus à soulager la douleur ou à maintenir la mobilité. Les symptômes les plus fréquents sont des douleurs persistantes, une raideur articulaire et une difficulté à marcher ou à accomplir les gestes du quotidien.
Les examens d’imagerie, tels que la radiographie ou l’IRM, permettent de confirmer l’usure de l’articulation et de planifier l’intervention chirurgicale.
Les différents types de prothèses
Il existe plusieurs modèles de prothèses de hanche adaptés aux besoins de chaque patient. La prothèse totale de hanche remplace l’ensemble de l’articulation, tandis que la prothèse partielle conserve une partie de l’articulation.
Certains implants sont standards, tandis que d’autres peuvent être fabriqués sur mesure pour s’adapter parfaitement à l’anatomie du patient. Le choix dépend de l’âge, de l’état de santé, de la morphologie et du niveau d’activité physique du patient.
Les étapes de l’intervention
L’opération de pose d’une prothèse de hanche se déroule sous anesthésie, généralement générale ou rachidienne. Le chirurgien remplace les parties usées de l’articulation par l’implant, en veillant à son positionnement optimal.
Plusieurs voies d’abord chirurgicales existent, dont la voie postérieure, latérale ou antérieure. Cette dernière, considérée comme moins invasive, préserve mieux les muscles et favorise une récupération plus rapide.
La récupération après l’opération
La rééducation commence généralement dans les 24 heures suivant l’intervention. L’objectif est de retrouver progressivement la mobilité et de renforcer les muscles de la hanche. Les séances de kinésithérapie jouent un rôle essentiel pour apprendre à marcher correctement et reprendre les activités quotidiennes.
Grâce aux progrès techniques et aux matériaux modernes, de nombreux patients retrouvent une autonomie complète en quelques semaines et peuvent reprendre des activités physiques modérées après quelques mois.
Les bénéfices attendus de la prothèse
La prothèse de hanche permet de réduire significativement la douleur, d’améliorer la mobilité et de retrouver une meilleure qualité de vie. Les résultats sont souvent très satisfaisants, avec une reprise des activités habituelles et une grande liberté de mouvement.
Ce dispositif médical a une durée de vie de plusieurs dizaines d’années selon l’usage, le poids du patient et la qualité de l’implant. Un suivi régulier avec le chirurgien est toutefois recommandé pour contrôler l’état de la prothèse au fil du temps.